Économie circulaire
Dans la période difficile que la société traverse actuellement, assombrie par des crises qu’elles soient économique, politique ou sociale, le non respect de l’individu dans le travail est devenu hélas trop fréquent. Dans ce contexte, le métier de bâtisseur en pierre sèche apparaît comme un métier « passion » qui valorise autant celui qui le pratique que le territoire sur lequel il travaille. Ayant une dimension humaine, non industrialisable, non délocalisable et souvent pratiqué dans des environnements remarquables, ce métier contemporain est fait de la maîtrise d’une technique ancestrale qui garde tout son sens aujourd’hui et qui répond aux critères de l’économie circulaire.
« L’économie circulaire désigne un concept économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable et dont l’objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Il s’agit de déployer une nouvelle économie, circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie. » http://www.developpement-durable.gouv.fr/L’économie-circulaire
Les chercheurs commencement à prendre en compte les critères de l’analyse de cycle de vie et l’économie circulaire dans l’analyse des constructions du BTP. Un exemple est le travail réalisé par la chercheuse Anne-Sophie Colas sur la construction du Pont de Chaldecoste en Lozère, dans le cadre du projet scientifique PEDRA. Ce pont, réalisé par un groupement momentané d’entreprises (GME) d’artisans membres de l’association ABPS, est un ouvrage contemporain bâti en schiste et faiblement maçonné à la chaux, utilisant les techniques de pierre sèche.
Ci-dessous l’analyse environnementale et économique d’Anne-Sophie Colas de la construction du pont de Chaldecoste, ainsi qu’un article sur le pont dans la revue « Maisons Paysannes de France ».