Pont en pierre sèche
Bien que les ponts routiers soient souvent bâtis avec de la chaux, la pierre sèche est un mode constructif qui a servi pour construire de nombreux ponts muletiers, partout dans le milieu rural où les voies de circulation serpentent sur le territoire.
Aujourd’hui, ces voies, très souvent des chemins communaux, sont utilisées plutôt par des randonneurs, des cyclistes et des équestres. Par ailleurs, certains ponts sont classés. Des communes propriétaires doivent entretenir ces ouvrages, et certains ponts, parfois en très mauvais état font l’objet d’une restauration lors de la réhabilitation ou l’ouverture d’un chemin. Un exemple de ce type de restauration est le Pont d’Anthony dans le Cantal, entièrement restauré en pierre sèche.
En Lozère, un projet exemplaire a eu lieu, avec la création d’un pont routier au lieu dit « Chaldecoste » (48160). Pour la première fois depuis 60 ans, un pont routier a été bâti en schiste. Très faiblement maçonné à la chaux, la technique de construction s’appuie sur celle de la pierre sèche. Le pont a été suivi au niveau national par des scientifiques dans le cadre du projet PEDRA.